lundi 8 octobre 2007

La gratitude à l'action de grâces

Contrairement à Noël, qui a reçu le titre politiquement correct de "solstice d'hiver" (officieusement), la fête de l'action de grâces a conservé son nom. Un frère faisait remarquer que selon ce qu'en disent les gens, on pourrait aussi bien l'appeler la fête de la dinde, puisqu'il semble que ce soit le point central de cette journée.
Mais l'action de grâces consiste à dire "merci", c'est bien le sens de l'expression. Dire merci à Dieu pour ce qu'il nous donne, ce qu'il fait, qui il est et qui on est grâce à Lui.

Cette gratitude envers Dieu est la raison d'être de ce jour férié. Dimanche matin, notre frère a préché sur le sujet de la gratitude, en la définissant en quelques points. Je veux m'attarder sur un de ces points, à savoir que la gratitude est un apprentissage, l'apprentissage du contentement.

Comment être reconnaissant si on ne se contente pas de ce qu'on a? Le contentement, particulièrement tel que présenté par Paul dans Philippiens 4, est un apprentissage, et un qui est difficile.
Le contentement n'est pas seulement dans les moments difficiles, dans la disette et la pauvreté, mais aussi dans l'abondance, le confort et les bénédictions. Il semble que ce soit souvent notre cas, particulièrement dans les pays occidentaux, ou non seulement nous possédons beaucoup, mais ou nous sommes inondés de tout ce que nous n'avons pas encore.

Comme l'a si bien dit notre frère, je suis content de ma voiture jusqu'à ce que je commence à regarder celles qui viennent de sortir. Je suis content de ma maison jusqu'à ce que je regarde celle de mon voisin. Je suis content avec mes vêtements, jusqu'à ce que je commence à faire les magasins... Et la liste pourrait s'allonger certainement.
La gratitude est un apprentissage, en ce qu'elle nous enseigne à être reconnaissant de ce qu'on a, et aussi de ce qu'on est et de ce qu'on vit.

La journée de l'action de grâces est un moment tout indiqué - quoique pas le seul - pour remercier Dieu de ce qu'il fait dans nos vies, de ce qu'il nous donne, et aussi du fait qu'il sait de quoi j'ai besoin, et que ce qu'il ne me donne pas aujourd'hui, c'est pour une bonne raison.